Quelle Linguistique Pour Comprendre L'interpretation

Théorie de l’interprétation Alia Rahal, Christel Goumaz Cours du 7/02/2002 Quelle linguistique pour comprendre l’interprétation ? I. - Influence de la linguistique sur l’interprétation 50s­60s : début de l’intérêt pour la théorie de l’interprétation. 2 courants : - 1) psychologues professionnels (60s), 2) interprètes (dans un 1er temps, publications anecdotiques et 1ers manuels sur la théorie de l’interprétation : Rozan, Seleskovitch, Herbert). - 1977 : Congrès de Venise : aucune entente entre les 2 courants. certains interprètes cherchent une modélisation du processus, d’où l’apparition d’interprètes­chercheurs. Ils ont 2 sources à disposition: 1) linguistique, 2) psychologie. Mais la plupart des chercheurs s’inspirent de la psychologie cognitive (cf. Moser­Mercer). La linguistique est rejetée car il s’agit à l’époque d’une linguistique descriptive qui se limite à l’étude des formes linguistiques et de la phrase (au cours du XXème siècle, on a essayé de mathématiser la langue, de la rendre logique) et ne tient pas compte du contexte énonciatif, des connaissances, de l’environnement, de l’intérêt des participants. Il s’agit d’une linguistique non située : elle porte encore les traces du logico­positivisme (cf. mathématisation de la langue : phrase = énoncé = proposition). Cette linguistique est rejetée par les interprètes chercheurs notamment de l’Ecole de Paris. Mais dans les années 50­60, les Philosophes du Langage Ordinaire (Grice, Searle, Austin) remettent en cause cette linguistique. La phrase n’est pas une formule mathématique qui est soit juste, soit fausse. Il y a des questions, des « peut­être », des conditionnels, des jugements de l’énonciateur quant à l’énoncé – qui devient l’unité étudiée). II. Le modèle du code et le modèle inférentiel Modèle du code (Shannon & Weaver in Sperber & Wilson, pp. 15­17): communiquer = coder et ...

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